Il existe un nombre incalculable d’espèces, mais pour simplifier, dans un premier temps, il y a les vraies libellules (anisoptères) et les demoiselles (zygoptères). Les premières ont les yeux rapprochés et les ailes toujours déployées, même immobiles. Les secondes ont les yeux écartés et les ailes repliées vers l’arrière à l’arrêt (tels les agrions notamment).
J’avoue préférer les premières : elles me fascinent… J’aime les observer voler, scintiller dans la lumière.
Il m’arrive, lors de ces rencontres, de poser finalement l’appareil simplement pour mieux les admirer.
Au gré de mes balades, je découvre un étang peuplé de telle espèce, une prairie sèche envahie de telle autre, un lac de haute montagne où une autre encore est si peu farouche qu’elle se pose sur les doigts, et tous ces endroits restent ensuite pour moi comme des bouts de paradis…